Gueux de base, les chevaliers du temple d'OPIO ont eu la condescendance de me faire chevaucher leur beau d'estrier sur les magnifiques rubans de l'arrière pays niçois.
Sous un soleil bienveillant, la coiffe au vent, je me suis donc régalé de la symphonie de ses entrailles après m'être délecté de sa plastique unique.
Que dire ? Je pourrais à satièté vous abreuver de chiffres, vous compter par le menu les valeurs organesques d'un couple à la courbe coïtale ou encore vous étonner sur la recherche des accessoires d'instrumentation qui confine à la carte au trésor.
Mais je préfére vous parler des sensations. Car cette TUSCAN S est une AUTOMOBILE. Pas un ersatz de voiture que l'on connaît tous plus ou moins parce que, partout, on retrouve sa fadeur. Non, une créature qui vous invite à vous y installer, à vous y caler, puis qui progressivement vous communique ce qu'elle est, et qui vous fait comprendre que l'on ne peut rouler que si l'on fait corps avec elle.
Avec elle Môssieur, on ne se déplace pas. Mais on dessine une tranche de vie à chaque hectomètre parcouru. On entre dans une bulle de quiétude jouissive qui développe ardemment les zygomatiques. Et on roule, on roule, on ne veut plus en finir. L'essence même du monde !
Dieu merci, il existe donc encore une production qui n'a pas perdu les fondamentaux du plaisir automobile. Ca pousse, ça tourne bien soudé, c'est beau et simple. Tout l'essentiel de ma passion, je l'ai trouvé synthétisé là. Que du bonheur.
Sinon, j'ai trouvé à OPIO une équipe sympa, accueillante, trés accessible qui fleure le bon esprit. Une philosophie loin des paillettes et du superficiel. Ca aussi, dans cet univers impitoyable, c'est rafraîchissant.
Retour aux fondamentaux.
-
Invité
Bravo @ndré,
AAAAAAAAAAAttention, il n'y a pas de cure de désintoxication pour ce genre de drogue dure et je peux diagnostiquer un début de TVRAddiction dans tes propos.
Mais j'attends, moi aussi, de succomber au délice de "l'Opiomanie", de ces routes tortueuses où la Diva ne s'époumone que pour toi, telle une sirène mettant tes nerfs et tes sens à vif pour t'attirer sur les chemins de Blackpool, déclaré lieu de perdition par les différents préfets, ministre des Transports et autres Inquisiteurs du macadam.
Prenons le plaisir là où il est !!!!
AAAAAAAAAAAttention, il n'y a pas de cure de désintoxication pour ce genre de drogue dure et je peux diagnostiquer un début de TVRAddiction dans tes propos.
Mais j'attends, moi aussi, de succomber au délice de "l'Opiomanie", de ces routes tortueuses où la Diva ne s'époumone que pour toi, telle une sirène mettant tes nerfs et tes sens à vif pour t'attirer sur les chemins de Blackpool, déclaré lieu de perdition par les différents préfets, ministre des Transports et autres Inquisiteurs du macadam.
Prenons le plaisir là où il est !!!!
j'ai aussi eu la chance d'essayer la bête à l'occasion du dernier salon auto de Cannes. On venait de se faire 1500 km en moto pour descendre de Bretagne. On pourrait dire que la Tuscan donne des sensations proches de celles rencontrées en moto, mais comment dire... il y a comme une "légére" différence. D'abord, il faut essayer d'oublier qu'on se trouve dans un engin unique, avec un look de jamais vu, même si la sagaris d'à côté est encore plus agressive. L'intérieur est tout aussi surprenant, tableau de bord illisible enchassé dans un écrin de cuir, gros tunnel de transmission, supers sièges (un poil haut ), mais je mesure 1.83 m. C'est pas grave, on enlève l'assise et ça le fait bien.
Le bruit que ça fait, ou plutôt le son, je vous dis pas, déjà au ralenti, alors quand on met le pied dedans, c'est un régal. En plus d'être belle, la tuscan, c'est surtout un moteur. ça n'en fini pas de monter dans les tours à vous coller au siège. Elle freine aussi fort qu'elle accélère, et la direction est aussi directe que celle d'un kart. retour sur terre et
Merci à Romain ROUSSEAUX.
Le bruit que ça fait, ou plutôt le son, je vous dis pas, déjà au ralenti, alors quand on met le pied dedans, c'est un régal. En plus d'être belle, la tuscan, c'est surtout un moteur. ça n'en fini pas de monter dans les tours à vous coller au siège. Elle freine aussi fort qu'elle accélère, et la direction est aussi directe que celle d'un kart. retour sur terre et
Merci à Romain ROUSSEAUX.
-
Mister Pat Panick
- Messages : 6
- Inscription : 10 sept. 2005 00:40
Bien que Sir Reynolds soit une sommité dans le genre, mon EGO somme toute developpé, m'oblige à préciser que mon acolyte n'est pour rien dans ce texte.
Les photos par contre ...
Au plaisir Messieurs
Les photos par contre ...
Au plaisir Messieurs
Sounds of exhaust Tiv
http://www.blenheimgang.com/
http://www.blenheimgang.com/
.
-
Mister Pat Panick
- Messages : 6
- Inscription : 10 sept. 2005 00:40
Mon éminent confrère se réserve la jeune Saggie comme menu fretin d'écriture. Il est gourmand, vous en conviendrez, 
Sounds of exhaust Tiv
http://www.blenheimgang.com/
http://www.blenheimgang.com/
-
Mister Pat Panick
- Messages : 6
- Inscription : 10 sept. 2005 00:40
Re: Retour aux fondamentaux.
Mes respects pour ce post Cher André@ndré a écrit :Gueux de base, les chevaliers du temple d'OPIO ont eu la condescendance de me faire chevaucher leur beau d'estrier sur les magnifiques rubans de l'arrière pays niçois.
Sous un soleil bienveillant, la coiffe au vent, je me suis donc régalé de la symphonie de ses entrailles après m'être délecté de sa plastique unique.
Que dire ? Je pourrais à satièté vous abreuver de chiffres, vous compter par le menu les valeurs organesques d'un couple à la courbe coïtale ou encore vous étonner sur la recherche des accessoires d'instrumentation qui confine à la carte au trésor.
Mais je préfére vous parler des sensations. Car cette TUSCAN S est une AUTOMOBILE. Pas un ersatz de voiture que l'on connaît tous plus ou moins parce que, partout, on retrouve sa fadeur. Non, une créature qui vous invite à vous y installer, à vous y caler, puis qui progressivement vous communique ce qu'elle est, et qui vous fait comprendre que l'on ne peut rouler que si l'on fait corps avec elle.
Avec elle Môssieur, on ne se déplace pas. Mais on dessine une tranche de vie à chaque hectomètre parcouru. On entre dans une bulle de quiétude jouissive qui développe ardemment les zygomatiques. Et on roule, on roule, on ne veut plus en finir. L'essence même du monde !
Dieu merci, il existe donc encore une production qui n'a pas perdu les fondamentaux du plaisir automobile. Ca pousse, ça tourne bien soudé, c'est beau et simple. Tout l'essentiel de ma passion, je l'ai trouvé synthétisé là. Que du bonheur.
Sinon, j'ai trouvé à OPIO une équipe sympa, accueillante, trés accessible qui fleure le bon esprit. Une philosophie loin des paillettes et du superficiel. Ca aussi, dans cet univers impitoyable, c'est rafraîchissant.