TVR Car Club France

On a évidemment pas besoin d'être british pour aimer les petites Britanniques, et Awek est très probablement d'accord avec moi (dernier joyeux album des Toulousains, "Let's Party Down", recommandé )!!

Chaque fois que je me glisse derrière le volant, je me dis "Oh chérie", quel plaisir de te retrouver; j'aime ton odeur, tes formes, comment tu bouges, comment tu causes, Yeah!!!


... Et finalement ma TVR c'est aussi "A place where I can hide", et tant pis si d'autres ne comprennent pas cet amour-là. En live (ça s'impose!):

Douceur pour ces fêtes, avec Mazzy Star (et surtout Hope Sandoval): voix de sirène, visage d'ange et personnalité de démon.

"Fade into you":


"Flowers in december":

Duo/couple/groupe américano-français, les Parlor Snakes, avec la belle voix d'Eugénie. Dernier album classe: "Disaster Serenades".

Démarrage façon cruising sur "Marc Bolan's fifth dream":


"Darkness rises":

Kein Mitleid Für Die Mehrheit / Kein Mehrheit Für Die Mitleid: l'acronyme palindrome de KMFDM (pas de pitié pour la majorité / pas de majorité pour la pitié), anti-populiste, vision sociale et politique assumée de notre monde, est de sortie avec le très ironique et grinçant "Paradise".
Une violence presque mécanique mais menée à un train d'enfer: on imagine sans mal les bielles pompant à toute allure et les pneus brûlant le macadam.

"Megalo": course dance, digitale et metal à la fois.


Pilonnage en cours sur "WDYWB":

Keskya de Bordeaux à Toulouse?? Les Destination Lonely, un trio qui souffle la tempête, sous influences surfmusic et garage. Troisième album bruyant, peu consensuel et réussi: "Nervous Breakdown", chez Voodoo Rhythm (label dont j'adore l'écurie et le slogan: records to ruin any party). Ça crie et ça ferraille comme des roues qui passent dans les graviers!

"S+E+U+L", tiré de l'excellent deuxième album "No One Can Save Me":



"Lovin'":

Deuxième album de combat pour ces autres Français de Lysistrata: "Breathe In/Out". Quoi de TVR? Pas connus, mais tranchants, épineux et nerveux: du plaisir de piloter du rock quoi.

1er début d'attaque sur "Scissors":


Corps-à-corps violent sur "Boot on a thistle":

La fin de l'hiver, l'approche du printemps; les TVR seront bientôt de sortie, les poussées de libido aussi. C'est ce que semble très bien fêter Powersolo dans son dernier "Seven Inches From Heaven". Les Danois pourraient rouler dans une des ces premières TVR avec ces rockabilly joyeux et déjantés, hommages aux grands anciens.
A noter que l'on voit un (petit) bout de TVR sur la pochette, puisqu'il y figure une Citroën CX!!

"Wow wow baby":


"Donkey dawg":

Comme certaines TVR, c'est britannique mais ça sonne à l'amerloque, et puis c'est assez musclé: The Answer.

"Waste your tears":


"Dead of the night":

Elevons-nous au-dessus de la mêlée et du virus à bord du vaisseau aérien de Led Zeppelin, de toute façon les TVR vont devoir rester au garage...

Un "Sick again" de circonstance:


... et logiquement "Dazed and confused":

Oh les filles!! ... Et pas du genre à laisser les mecs leurs imposer des vues machistes: des riot grrrrls les L7. Une reformation réussie il y a quelques mois, avec ce "Scatter The Rats".

En voiture avec "Stadium west":


Rugueuses, comme d'hab, sur "Uppin the ice":

Moquons-nous du virus et de la mort avec NOFX.

Love story avec les pharmaciennes, "Pharmacist's daughter":


... Et après (un jour...) on pourra aller profiter des grandes avenues sur l'air de "Champs Elysées":

90s' = z'avaient pas peur du contact les adeptes des Veruca Salt...

La preuve en live sur "Seether":


"Volcano girls" les filles!

Un moteur qui laboure l'espace sonore: la basse de Sugar. Bob Mould aux commandes dans ces années Griffith/Chimaera, sur "The act we act":


Version live de "Gee angel", qui donne la même impression des virages qui vous viennent à la figure, comme sur cette petite route:

"What a wonderful world" de Louis Amstrong, a priori pas très TVR. Pourtant certaines reprises de ce beau morceau montrent que le côté possiblement ironique des paroles a été compris par certains (le "monde merveilleux" totalement contredit par le racisme de l'époque).

Ministry par exemple. Les (très) métalleux l'interprètent dans une version longue, sur la première moitié assez fidèle à l'original, en guise de respect à l'ancien jazzman, avant de faire exploser la rage qui devait habiter intérieurement le vieux Louis. Ici tiré du DVD de concert "Adios... Puta Madres" (qui ne veut pas dire "Passe le bonjour à ta maman").


Et puis il y a cette version assez connue et touchante de Joey Ramone (a servi dans des pubs automobiles entre autres). On est fin 2000, Joey sait que le cancer qui finit de le dévorer va bientôt l'emporter; il enregistre cette version qui est aussi un message, hommage à la vie et à tout ce qu'elle lui a apporté. Ici le seul bras d'honneur est adressé à la mort qui s'amène. Le titre sera sur l'album posthume sorti quelques mois après, au titre en forme de dernier clin d'œil: "Don't Worry About Me".
Accessoirement cette version fait partie de ma playlist quand la page, le chapitre et le livre auront été tournés.
Clip signé Debbie Harry:

Superbe !